Coût d’un salarié : comment le calculer ?
Il est important de connaître le coût d’un salarié car il fait une différence notable dans le budget prévisionnel. Ainsi, il est nécessaire de le calculer avant le processus de recrutement. De plus, le coût d’un salarié ne concerne pas exclusivement le montant du salaire. En effet, il comporte notamment les charges directes et indirectes. Il y a en réalité beaucoup plus de paramètres à considérer qu’on le pense au départ. Pour vous aider, vous pouvez simuler en quelques clics le coût de l’embauche d’un salarié. Pour plus d’informations sur le coût d’un salarié, faites appel à votre expert-comptable Jexpertise !
Calculer les charges directes liées à un salarié
Les charges directes sont des charges qu’il est possible d’affecter directement aux coûts d’un service ou d’un produit. Dans le cas présent, les charges directes sont notamment les charges patronales et les charges salariales.
Les charges patronales sont les charges qui couvrent les prestations sociales d’un salarié. Parmi elles, on dénombre les cotisations d’allocations familiales, les cotisations d’assurance chômage ; les cotisations d’assurance vieillesse ; les cotisations au régime de garantie des salaires AGS ; les cotisations d’accidents du travail et de maladies professionnelles ; ou encore les cotisations de retraite complémentaire. Peuvent également s’y ajouter le versement mobilité, le Fonds national d’aide au logement, la formation professionnelle, la taxe d’apprentissage… La liste n’est bien entendu pas exhaustive. Ainsi, le montant des charges patronales varie entre 25 et 42 % du salaire brut.
A ces charges s’additionnent les charges salariales. Ainsi, on retrouve les cotisations de sécurité sociale ; l’assurance vieillesse ; les cotisations de retraite complémentaire ; les contributions à la CSG (contribution sociale généralisée) et à la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale)… Les charges salariales représentent environ 23 % du salaire brut. On les appelle charges salariales mais elles sont collectées par l’Urssaf par l’intermédiaire de l’employeur.
Finalement, la somme qu’un employeur doit réellement dépenser pour employer un salarié représente donc le salaire brut accompagné des cotisations patronales en retirant ensuite les cotisations salariales. Cela donne ce qu’on appelle le total chargé, autrement dit ce que l’employeur doit dépenser pour employer un salarié.
Evaluer les charges indirectes qui s’ajoutent au coût d’un salarié
Les charges directes sont les plus faciles à calculer, mais malheureusement, ce ne sont pas les seules qui pèsent sur le coût d’un salarié.
Les charges indirectes ne sont pas directement liées à la rémunération du salarié ou aux taxes qui l’accompagne. Elles ne rentrent donc pas dans le calcul du total chargé. Néanmoins, certains coûts liés à l’embauche d’un salarié sont tout de même à prévoir.
Parmi ces coûts à prendre en compte, on retrouve les coûts de recrutement. Cela concerne la diffusion de l’offre d’emploi, le temps consacré aux différents entretiens menés dans le but d’évaluer le candidat avant de le recruter, le cabinet de recrutement ou le chasseur de tête par exemple.
On pense également aux coûts de formation. Par exemple, le temps consacré à l’intégration du salarié tout juste recruté, à l’adoption des méthodes ou des outils utilisés au sein de l’entreprise notamment.
Il y a également les coûts d’équipement éventuels tels que les fournitures ainsi que les outils achetés pour ce nouveau salarié. Sans oublier les avantages tels que les titres restaurants, dont l’employeur prend à sa charge entre 50 et 60 %, les primes versées ou encore le remboursement des frais de transport à hauteur de 50 % minimum.
Économiser sur le coût d’un salarié
Il existe plusieurs façons d’économiser sur le coût d’un salarié. En effet, on dénombre plusieurs dispositifs d’exonération et de réduction de charges. Ainsi, les contrats d’apprentissage et de professionnalisation par exemple permettent d’exonérer certaines charges, tout comme le fait d’avoir le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI). Pour simuler l’exonération possible et y voir plus clair, faites appel à votre expert-comptable Jexpertise !